04 février 2025 ~ 0 Commentaire

Lecture : Vernon Subutex, tome 1, de Virginie Despentes, chez Grasset – Sans intérêt (pour moi)

DespentesAmi(e)s lectrices et lecteurs,

Aujourd’hui, je vous livre ma profonde déception à la lecture du roman « Vernon Subutex, tome 1 » de Virginie Despentes.

Mon appréciation / 5

Ma chronique : D’une manière générale, plus on parle d’un bouquin, moins j’ai envie de le lire, même si je fais quelques exceptions. Il m’arrive d’avoir tort, comme avec « Les impatientes » de Djaïli Amadou Amal, que j’aurais dû lire bien plus tôt. Mais, même avec dix ans de retard, j’aurais dû éviter de perdre du temps en ignorant définitivement « Vernon Subutex ».

Alors, comment ce bouquin est-il arrivé dans ta bibliothèque, au rayon des livres pas encore lus, allez-vous me demander ? La coupable est mon épouse, qui l’avait acheté pour elle, mais qui, ne parvenant pas elle non plus à entrer dans cette histoire, l’a délicatement planqué dans ma pile de livres à lire…

DespentesDonc, Vernon Subutex est un looser (un perdant en français, mais c’est plus parlant en franglais) : il n’a pas réussi à percer dans les mondes de la télé et du cinéma, il ne plait plus trop aux filles (dans le langage de l’autrice ça donne « il ne baise plus aussi souvent… »), il s’est fait virer de son appartement (ben oui, quand on ne paie plus le loyer !) et est donc contraint de vivre au crocher de faux-amis vrais-concurrents, qui ont mieux réussi que lui et qu’il hait ou jalouse en secret.

Il y a peut-être là de quoi faire de Subutex le héros pathétique d’un roman noir (genre « La reine des pommes » de Chester Himes), mais ce n’est pas le cas ; en tous cas pas dans le premier tiers du bouquin. J’aurais peut-être du poursuivre plus loin pour vérifier, mais j’ai préféré renoncer.

Que dire des personnages ? Dans ce que j’ai lu, il n’y a que Vernon (avec un égo étrangement développé et pas franchement en rapport avec sa situation sociale) et des faire-valoir. Pas de second rôle. Dans les mondes de la télé et du cinéma, cela fait des économies, mais cela ne contribue pas à donner de la chair au roman.

Heureusement, ce n’est pas trop mal écrit. Sinon, ce serait à se demander quelle mouche a piqué l’éditeur. Mais bon, rien d’extraordinaire non plus…

Je ne crois pas que je lirai les tomes 2 et 3 des absences d’aventure de Vernon Subutex. J’essaierai quand même, peut-être, de lire un autre roman de Virginie Despentes (on m’a dit du bien de « Cher connard »), juste pour vérifier si je fais une allergie à Subutex ou à Despentes…

 

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